Le syndrome de Yoko Ono

Yoko Ono, c'est la sangsue qui a vampirisé John Lennon jusqu'à en faire sa marionnette, sa chose, son homme-objet. Par quel sortilège l'artiste s'est-il laissé envoûter par cette créature malsaine qui lui collait aux basques en permanence et lui indiquait la route à suivre, SA route à elle, de la même manière qu’un gourou lave le cerveau des adeptes d’une secte.

Tant de personnes se laissent méthodiquement dominer par un proche, généralement une femme, au comportement semblable à la mygale Ono, qui leur impose ses préceptes et sa vision des choses de façon dogmatique, qu’elle soit conjointe, amie ou collaboratrice. Par la force des choses, naturellement, la proie se détache de ses connaissances pour consacrer tout son temps et toute son énergie à la voracité de cette relation exclusive, dont la force est de savoir se rendre indispensable.

Les esprits endoctrinés se retrouvent dépendants d'un tiers, ils ne peuvent plus entreprendre quoi que ce soit sans devoir rendre des comptes, leur existence est sous contrôle. La main qui écrit n'est plus libre d'écrire ce qu'elle veut, une autre main la guide, comme on guide la main d'un enfant en la prenant dans la sienne. Influencés en permanence par leur gourou affectif, ils sont incapables de penser à la première personne du singulier ou d'établir des projets personnels. Le divorce d'avec leurs relations se déroule dans un silence furtif et presque naturel. Il leur devient impossible de renouer le contact avec leurs amis de longue date au prix d'un effort moral insurmontable qu’ils n’ont pas ou plus la volonté de fournir. Sous emprise, les victimes ont atteint le point de non-retour. La relation est devenue à sens unique.

Le syndrome de Yoko Ono, c’est la jalousie possessive dans sa forme la plus pathologique. Cette emprise redoutable peut fondre sur n'importe qui, riche ou pauvre, villageois ou citadin, chef ou employé, célèbre ou anonyme, à n'importe quel moment de sa vie.

 

Dom's - 27 février 2019 à 16:14

1 commentaire

Ou

Dom's le 01 août 2022 - 06:25

Et je pense notamment à Johnny.